L’alpaga, comme le lama, est un mammifère domestique de la famille des camélidés. Dans son milieu naturel, la cordillère des Andes en Amérique du Sud, l’alpaga vit jusqu’à environ 4 500 mètres d’altitude. Aujourd’hui, l’élevage de l’alpaga s’est développé sur toute la planète.

L’alpaga est plus petit et plus touffu que le lama. Il est surtout utilisé pour sa laine, car il en produit beaucoup et d’une qualité constante, avec une couleur uniforme.
Comme les autres camélidés, l’alpaga crache mais seulement s’il se sent vraiment en danger. C’est un animal très sociable qui ne peut vivre seul.

Les petits camélidés ne sont pas classés dans la famille des ruminants (3 estomacs au lieu de 4 chez les vrais ruminants), ils ruminent quand même. Ils se nourrissent essentiellement d’herbes et de foin. En effet, leur système digestif est beaucoup plus efficace que celui d’un autre ruminant.

Lorsqu’il s’agit de plusieurs mâles convoitant la même femelle, les rapports entre eux peuvent devenir très brutaux (morsures, coups de tête…) et aller même jusqu’à la mort pour l’un d’entre eux. L’idéal est donc de séparer les femelles des mâles, pour éviter les conflits entre mâles.

L’alpaga n’a pas de période de reproduction déterminée ; c’est la saillie qui déclenche l’ovulation. Cependant la majorité des naissances ont lieu durant la saison chaude, ce qui permet au petit de sécher. En effet sa mère ne le lèche pas. La saillie dure en moyenne une demi-heure. Ensuite la femelle porte 11 mois avant la mise bas. Pendant les 7 ou 8 premiers mois, le petit se développe mais ne grossit pas, d’où la difficulté de vérifier si une femelle est pleine ; ensuite il se met à grossir jusqu’au terme. La femelle donne naissance à un seul petit par an. Un bébé alpaga pèse en moyenne 7 kg et possède déjà une toison de quelques centimètres. Elle allaite son petit environ 6 mois.

Une femelle est adulte à 6 mois, mais elle n’a pas encore fini sa croissance. Un mâle est, quant à lui, adulte entre 2 ans et demi et 3 ans.